Foutoir.

Séquence : "je passe du coq à l'âne comme dans une partouze à la ferme."

Samedi après midi, à la recherche d'une chaîne pour mon onyx. C'est affreux comme j'aime les bijoux. Ce fétichisme malsain pour les pendentifs en argent et les pierres en lazuli & onyx doit probablement remonter à l'Italie, lorsque (celle que le Déserteur nommait) Pandora et moi même glandions magistralement sur la place de la (très sobre) cathédrale de Sienne et dans les cafés de Florence (Note : personne ne devrait crever sans avoir préalablement pris un petit déjeuner en Italie. Ca, c'est dit) à la recherche de tee shirts et de griffes articulées. Au passage, si jamais un gothique prépubère fan de 69 Eyes lit ces lignes, je veux qu'il sache que je lui vends ma collection sans problème.

Le dernier interlude nocturne était composé de Tribe of Circle et de tabac. L'actuel est furieusement dépourvu d'accompagnement toxique. En revanche, il est lourd en paperasse : à croire que les gènes paternels me suivront jusqu'à la fin, car j'ai beau jeter des kilos de papiers toutes les semaines, ça n'est jamais fini. Il faut également préciser que tout dépend du degré d'épuration ! En l'occurence, je viens de déchirer et de jeter 90% de mes photos, de mes correspondances perdues, inutiles, foireuses, mes premières collections, premières marques de fétichisme matériel (je remercie ces instants magiques de lucidité offerts par l'alcool), premiers mémoires, bref, ce genre de merde que je refuse de stocker dans un carton. Quelque chose me dit que je fais également ça pour me prouver que je n'ai rien en commun avec mon cher géniteur.

Ces temps-ci, je tuerais pour quitter le domicile.

PS : Après 2h du matin, écouter Yann Tiersen, Ez3kiel et Jo Young-wook semble être tout sauf une brillante idée.